En plus des bénéfices bruts, la rentabilité de votre investissement repose sur les taxes et impôts locaux. Il faut alors connaître les détails de ces derniers.

L’immobilier est un des investissements les plus fiables en France. Avec la hausse de demandes de logements, ce placement garanti des bénéfices lucratifs sur le long terme. Mais en plus de ces profits, il y a aussi quelques sommes que vous devez payer pour légaliser votre investissement. Ce sont les taxes et impôts locaux qui seront prélevés à partir de vos gains par an. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur ces entités.

Impôts locaux : quels sont les différents types ?

En général, vous avez deux formes d’impôts locaux : la taxe foncière et la taxe d’habitation. Ce sont les plus fréquents dans un investissement immobilier. Toutefois, il existe d’autres présentations, qui concernent les logements vacants, l’enlèvement des ordures ménagères, etc.
Les sommes perçues sont les sources de financement pour les collectivités locales. Ici, la ville, le département, ou la région de l’investisseur seront les premiers bénéficiaires.

 

Taxes et impôts locaux : descriptions détaillées

 

Taxe d’habitation

Elle se concentre sur la résidence du bien immobilier concerné. Ici, il n’y a pas de somme fixe pour toutes les acquisitions dans une ville. La valeur de la taxe d’habitation dépend de plusieurs paramètres. Le calcul de cet impôt local sera donc influencé par la situation de l’occupant en question, des taux votés dans le territoire, et de la propriété. Ce dernier concerne la valeur locative cadastrale et de différentes options (garages ou autres).

Par ailleurs, la taxe d’habitation a connu une innovation depuis 2018. Cette réforme s’applique sur les résidences principales. En effet, les résidents de ces biens immobiliers seront exonérés de cet impôt, quels que soient les profits. Et depuis 2022, les occupants ne payent plus la contribution à l’audiovisuel public.

Taxe foncière

Cet impôt local prend en charge les propriétés bâties et non bâties. Les terrains nus, et les résidences (constructions achevées et des dépendants) sont donc les plus concernés. Le calcul des sommes dues se base sur les mêmes paramètres que dans la taxe d’habitation.
Toutefois, le propriétaire bénéficiera de quelques avantages s’il opte pour un investissement locatif. Dans ce cas, un abattement de 20 à 50 % sera à la clé.
 

Taxe sur les logements vacants

C’est un impôt spécifique, destiné à quelques types de logements. En effet, si une habitation n’est pas occupée pendant plus d’un an, le propriétaire doit certaines sommes aux autorités locales. Le calcul de cette taxe se base encore sur la valeur locative cadastrale, et le taux voté par la collectivité.
 

Taxe sur la vente de terrains nus

Si votre propriété a été aménagée pour accueillir n’importe quelle construction, vous devez vous acquitter de cet impôt local. En effet, cette situation va augmenter la valeur de votre bien immobilier, ainsi que sa rentabilité. Le calcul se basera alors sur le premier point. Cependant, l’imposition concernera les plus-values, et non le montant total. Une variation de 5 à 10 % s’appliquera sur ces sommes.
 

    

Focus sur le calcul des taxes et impôts locaux

1. La valeur locative cadastrale
C’est la base du calcul des taxes et impôts locaux. Elle prend en compte plusieurs paramètres que chaque investisseur doit connaître à la lettre. Les revenus locatifs sont les premiers sur la liste.

 

2. Le taux voté par la collectivité
Le dispositif varie en fonction de la commune. Ici, la population a le droit de fixer un pourcentage selon leur attente. Car oui, l’objectif des taxes et impôts est d’améliorer la qualité et le cadre de vie dans une localité.


3. La simulation
Certains investisseurs font une simulation des taxes et impôts locaux avant la date limite des paiements. Comme quoi, il faut se préparer pour éviter les mauvaises surprises. Plusieurs outils en ligne seront donc utiles pour calculer la somme totale, en se basant sur les paramètres établis.

 

 

L’exonération d’impôts : pour qui ?

Les biens immobiliers neufs sont exonérés des taxes foncières sur les deux ans après la remise des clés. Cet avantage est une aubaine, surtout si vous investissez dans une ville tendue.


Certains profils d’investisseurs peuvent en bénéficier, mais à une certaine condition. Les étudiants jouissent donc d’une exonération de taxe d’habitation s’il occupe un logement en dehors des résidences universitaires. Mais ces dernières doivent être gérées par des organismes spécialisés. Aussi, l’intéressé doit avoir un revenu modeste. Il y a alors un seuil de profit à respecter avant de se lancer sur cette voie.