DPE ou Diagnostic de Performance Énergétique : un gage de confiance pour les locataires

Entrée en vigueur le 1er janvier 2011, le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) a innové le secteur immobilier. Désormais, les futurs acquéreurs auront un logement confortable, et moins énergivore. En effet, le DPE est une source d’information essentielle pour un investissement. C’est donc une expertise, effectuée par des spécialistes pour estimer la consommation énergétique d’une habitation. À la fin des procédures, le logement en question sera inventorié en fonction de leur classe de DPE.

Chaque investisseur est dans l’obligation de donner toutes les informations nécessaires sur le logement qu’il va louer. La consommation en énergie est un incontournable. En effet, les futurs locataires auront une idée des charges, en fonction des résultats du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Vue sous un autre angle, cette expertise est un avantage pour convaincre les occupants. Cependant, ce droit à l’information est un atout de l’investisseur. Il aura conscience des dépenses sur le long terme.

Le DPE est indispensable pour réussir une vente ou une location d’un logement.

Par ailleurs, le DPE fournit aussi une précision sur la qualité de l’isolation thermique d’une propriété. Ces informations donnent un aperçu du confort dans une habitation.

Et dans certains cas, le résultat du DPE n’est pas satisfaisant. Ici, le propriétaire devra alors réaliser des travaux pour améliorer la performance énergétique de son logement.

Quels sont les 3 ingrédients d’un DPE ?

Les spécialistes se concentreront sur 3 éléments essentiels durant la procédure :

• Mode de ventilation

• Déperdition thermique

• Chauffage

Le premier prend en compte les techniques naturelles ou les ventilations mécaniques contrôlées. La déperdition thermique concerne le CO2, et la circulation de l’air dans le logement. Et pour le chauffage, on pourra lister toutes les méthodes (gaz, électrique, ou fuel).

Dans la majorité des cas, le propriétaire est dans l’obligation d’effectuer un DPE. Effectivement, la vente, ou la location d’un logement exige ce diagnostic.

Toutefois, l’instauration du DPE dans le secteur immobilier se faisait d’une manière progressive. La procédure a d’abord pris en compte les ventes depuis 2006, puis les locations et les constructions depuis 2007. À partir de 2008, les bâtiments publics doivent aussi passer un DPE.

Ainsi, un DPE est essentiel dans le secteur immobilier. Ne pas le réaliser est passible de sanction, allant d’une amende qui pourra atteindre les 300 000 euros, jusqu’à emprisonnement. D’autre part, un faux DPE sera soumis à ces mêmes sanctions.

Mais dans des cas très rares, il n’est pas nécessaire de faire un DPE. Voici les bâtiments concernés par cette exclusion :

• Établissements agricoles et industriels

• Bâtiments artisanaux

• Monuments historiques

• Habitations occupées moins de 4 mois à l’année

• Lieux de culte

La durée de validité d’un DPE

Avant, une étiquette DPE dure 10 ans en moyenne. Cependant, les ajustements du 1er juillet 2021 ont changé la tendance. Désormais, un calendrier de dérogation a été adopté pour estimer la validité d’un DPE. Ainsi, les logements étiquetés de 2013 à 2017 auront un DPE valable jusqu’au 31 décembre 2022. Par ailleurs, pour les bâtiments avec un diagnostic en 2018 à 2021 devront renouveler leur DPE après le 31 décembre 2024.

Au-delà de ces dates, il est alors recommandé de contacter un diagnostiqueur pour lancer les procédures.

Le spécialiste (connu aussi sous le nom de diagnostiqueur) sera l’intervenant durant le processus. Il utilisera la méthode 3CL pour effectuer un DPE. C’est la technique conventionnelle pour estimer la consommation dans un logement.

Tout commence par une collecte de données. Le propriétaire doit remplir un formulaire contenant tous les aspects du logement. Superficies, ouvertures, chauffage, systèmes de productions d’énergies classiques ou modernes.

Ensuite, le diagnostiqueur réalise l’étude des lieux. Il fait alors une visite pour recenser les différents équipements. Il pourra aussi examiner la circulation de chaleur.

Il ne reste plus qu’à faire un calcul pour estimer la performance énergétique d’une habitation. Avec la méthode 3CL, le spécialiste se basera sur l’énergie primaire, et l’émission de gaz à effet de serre.

Calcul de DPE : quelles sont les innovations en 2021 ?

De nouvelles mesures ont été prises pour améliorer davantage la consommation d’un logement. Depuis le 1er juillet 2021, le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est devenu un peu plus exigeant.

Il n’y a plus de DPE vierge. Aussi, des critères supplémentaires (eau chaude sanitaire, éclairage, chauffage et refroidissement) ont été adoptés. Et les logements énergivores (étiquetés F et G) devront réaliser des travaux pour ajuster leur performance énergétique, et seront interdits dès 2028.

Comment lire un résultat de DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) ?

L’information la plus importante dans le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est sans doute l’étiquette. Cette dernière sera visible par le propriétaire et les futurs locataires. Elle est marquée par une lettre d’A à G. Un logement avec une performance énergétique aura alors une étiquette DPE A. Les bâtiments F ou G seront donc les plus énergivores.

En détail, on a les étiquettes d’énergies suivantes :

• Classe A : performance absolue

• Classe B : très performant

• Classe C : performance moyenne

• Classe D : assez peu performant

• Classe E : peu performant

• Classe F : énergivore

• Classe G : très énergivore

Par ailleurs, les classes de DPE donnent un aperçu sur l’émission de CO2 d’un logement. Ils correspondent aux étiquettes climats. Un DPE a est donc moins polluant, car il émet moins de gaz à effet de serre. Ici, le calcul se fera en fonction de la superficie en question.

En outre, il devrait aussi y avoir la description des performances Énergétiques de chaque équipement dans le DPE. Les chauffages, climatisations, refroidissements, et ventilations sont concernés.

Dans certains cas, le diagnostiqueur pourra communiquer des recommandations pour améliorer la performance des logements énergivores.

Enfin, les données utilisées et les calculs doivent figurer en détail dans le résultat final.