Les profils concernés par l’assurance décès/invalidité
La souscription à une assurance décès/invalidité dépend généralement de l’âge de l’emprunteur. La limite se situe entre 58 et 70 ans, mais elle peut varier en fonction des contrats d’assurance et des établissements bancaires. En d’autres termes, votre assurance ne prend pas en charge l’invalidité qu’elle soit permanente ou temporaire, ou encore l’incapacité d’exercer une activité professionnelle au-delà de ce seuil. Seul votre décès sera pris en charge.
Mais pour adapter les prises en charge avec les besoins des personnes âgées, certaines banques ont développé une formule « seniors ». Sauf qu’elle coûte plus cher que les contrats classiques.
Quant au profil du demandeur, toutes les garanties que fournit l’assurance décès/invalidité ne prennent pas effet en cas d’absence d’activité professionnelle du souscripteur. Mais aussi si ce dernier exerce un métier à risque (escalade, parapente, etc.). Et pour certains profils, notamment les rentiers, les chômeurs, les femmes au foyer, ou encore les préretraités, seule l’assurance décès s’applique.
Une question médicale
La souscription à une assurance décès/invalidité passe par le remplissage d’un formulaire médical que l’assureur fournit. C’est grâce aux renseignements obtenus que celui-ci pourra déterminer le niveau de risque pouvant être présenté par l’emprunteur.
La majoration des primes, ainsi que le refus de la souscription, va dépendre en grande partie des problèmes de santé dont souffre l’emprunteur. D’où l’importance de fournir des informations précises et qui ne devraient pas être faussées. Il est donc indispensable de remplir le questionnaire médical en bonne et due forme parce qu’en cas de nécessité d’une prise en charge, les banques vérifient si le risque a bien été mentionné dans le formulaire médical.