Focalisons-nous davantage sur cette obligation de la loi Murcef. En effet, le dispositif vise à alléger les pénalités concernant les chèques sans provision. Toutefois, le client a le droit de connaître le déroulement des procédures.
- Qu’est-ce qui se passe si mon chèque est refusé ?
Si cette situation se présente, la banque a le devoir d’informer le client en question. Ce dernier pourra ainsi verser la somme nécessaire dans son compte. Néanmoins, il doit aussi penser aux éventuels frais de régularisations. Cette étape dure 7 jours maximum.
Au-delà de ce délai, le bénéficiaire se retrouve en état d’interdit bancaire. Cette pénalité subsiste 5 ans en moyenne. Mais l’interdiction ne concerne pas seulement la banque, mais tous les établissements financiers. Comme vous le savez déjà, cette situation est assez pénible à vivre. Cependant, si le client persiste à utiliser des chèques, malgré la pénalité, il recourt à des sanctions pénales.
- Comment se déroule la prévention avant les sanctions ?
La Loi Murcef a pour objectif d’informer le client en question. Ainsi, un courrier de renseignement sera envoyé dans les plus brefs délais après le rejet du chèque. C’est la lettre Murcef. Le contenu est très simple. La banque informe le bénéficiaire sur les démarches à suivre, et les conséquences dans le cas échéant.
Cependant, ces procédures peuvent durer quelques jours. Il est donc conseillé de s’orienter vers des solutions efficaces pour accélérer le processus. Les banques choisissent alors pour la dématérialisation des courriers aux clients. Ici, deux options s’imposent : l’envoi simple, et la lettre recommandée électronique.
Une fois que la lettre de prévention est envoyée, le client pourra prendre les mesures nécessaires pour régler sa situation. Dans le cas contraire, une note d’injonction va l’informer sur la suite des évènements. En effet, il sera en état d’interdit bancaire. Le client devra alors restituer le carnet de chèques, sa carte de crédit, et les autres moyens de paiements en sa possession.
- Comment ne plus être interdit de chèque ?
Il est donc recommandé de régler la situation au plus vite. Et c’est ici que la loi Murcef intervient. Cette dernière a mis un plafonnement sur les frais de rejet. Ainsi, la somme ne pourra pas dépasser les 30 euros pour un chèque de moins de 50 euros. Au-delà de cette limite, la pénalité s’élèvera à 50 euros.
Ne vous inquiétez pas, car la banque vous informera sur la répartition des frais de rejet. Le montant va couvrir les coûts d’envoi de la lettre de prévention, d’injonction, de rapport concernant le chèque. Aussi, il y a les dépenses de commissions, et les frais de la banque en question.