Défiscalisations immobilières : la fin des profits conséquente ?

Les biens immobiliers LMNP sont des niches d’investissements rentables. Ces types d’habitations permettent de faire un placement dans une résidence touristique.

Depuis quelques années, les propriétaires s’orientent vers cette activité. C’est la tendance actuelle dans les villes prometteuses, comme le sud de la France. En effet, un investissement LMNP donne accès à plusieurs catégories de défiscalisations immobilières.

Mais la situation a provoqué des conséquences inattendues. La majorité des logements sont étiquetés comme habitations LMNP pour touristes. Les locations à titre de résidence principale sont de plus en plus rares. Forcément, une flambée de prix commence à gagner du terrain dans les localités concernées.

Ainsi, une surtaxe sur les logements vacants a été appliquée dans 3700 communes françaises.

Par ailleurs, le seuil des défiscalisations immobilières a été révisé dans les villes tendues. Désormais, l’investisseur ne bénéficiera que de 50 % d’abattement forfaitaire.

Mise en vigueur en 2014, la loi Pinel est une des défiscalisations immobilières les plus lucratives en France. Ce dispositif donne accès à un allègement d’impôt de 12 à 21 % depuis sa création.

Pourtant, la loi Pinel est devenue moins attractive depuis le 1er janvier 2023. Le taux actuel est de 10,5 à 17 %. De plus, il va encore diminuer de 9 à 14 % avant sa fin en 2024.

Les investisseurs devraient alors s’orienter vers d’autres dispositifs afin d’économiser davantage sur les impôts. La loi Pinel Plus est la référence pour bénéficier d’une défiscalisation complète sur le long terme. Le taux restera entre 12 à 21 %, sans décroissance progressive. Mais des conditions d’éligibilités supplémentaires entreront en jeu. Les habitations devront être confortables, et doivent répondre aux exigences de performances énergétiques.

Les résidence secondaires sont des sources de défiscalisations immobilières conséquentes pour les investisseurs. Mais l’augmentation des taxes va aussi s'appliquer sur ces logements. L’objectif est de maintenir un marché immobilier raisonnable, tout en évitant une flambée de prix. Ces types de logements connaîtront alors une hausse des taxes d’habitation, avec un taux de 5 à 60 %. Un dispositif similaire s’appliquera sur les appartements vacants.

Bien sûr, les régions tendues seront les plus concernées. Les changements débuteront dans 1400 communes avec plus de 50 000 habitants. Ces zones rencontrent aussi une forte urbanisation depuis quelques années.

Ensuite, plus de 3700 villes seront incluses. Toutefois, les réformes pour ces localités ne seront pas en vigueur avant septembre 2023. Effectivement, le décret n’est pas encore en vigueur. Il faudra attendre le feu vert du gouvernement.

Dans certains cas, la décision d’augmenter les taxes sur les habitations secondaires revient à la mairie. Cette situation concerne les zones d’urbanisation continues.