Prêt immobilier : vers une forte hausse des taux d’intérêt ?

Les spécialistes ont mis en évidence un taux d’intérêt moyen de 3,61 % en juillet dernier. En se basant sur cette information, la hausse n’est pas perceptible. Il faut alors faire une comparaison pour apprécier l’envolée. En effet, le taux médian était de 1,52 % à 1,59 % en juillet 2022. En tout, le marché des crédits a connu 8 flambées consécutives durant ces dernières années.

La barre des 4 % de taux de prêt immobilier devrait être atteinte en septembre 2023. Il est à noter que ce surplus s’étale sur 25 ans. Mais dans certains cas, ce taux se concentre sur 20 ans, de quoi impacter les acquéreurs.

Mais pourquoi certains investisseurs se lancent encore sur cette voie, malgré le taux en hausse ?

La réponse est simple : un placement, surtout dans le neuf, sera toujours bénéfique sur le long terme. Effectivement, les demandes de logements sont encore en vigueur dans les villes françaises. Aussi, l’immobilier permet de mettre sa famille à l’abri. Certains investisseurs peuvent prétendre aux différents avantages financiers de l’État. Avant de se lancer, il faut peser le pour et le contre.

Ce n’est pas la première fois que les investisseurs font face à une hausse du taux d’intérêt d’un crédit immobilier. Durant la crise financière de 2008, la barre des 4 % était déjà atteinte, avant de diminuer au fil des mois.

Les raisons sont simples. Effectivement, la France rencontre une inflation depuis la crise sanitaire de 2020. La période post-covid a été difficile pour le pays, et pour le monde entier d’ailleurs. Forcément, le secteur des crédits immobiliers a été touché par cette tendance.

Mais la situation de 2023 est un peu particulière. En effet, la difficulté d’accès à un prêt immobilier est devenue une habitude actuellement. C’est une tendance lourde, surtout pour les investisseurs dans le neuf. Effectivement, plus de 40 % des demandes de crédit ont été refusées depuis le début de l’année.

Le taux d’un prêt immobilier devrait atteindre les 4 % en septembre 2023. Le taux d’usure connaît aussi le même sort, avec 4,68 % sur 20 ans.

Certains acheteurs hésitent, face à cette situation. Les biens se retrouvent sans preneurs potentiels. Les agences immobilières, et les propriétaires devront alors réviser les prix pour convaincre les acquéreurs. C’est une tendance gagnant-gagnant, car une baisse permettra de compenser les taux de crédits immobiliers.

Cependant, les investisseurs devraient être patients. La diminution des coûts ne sera en vigueur que quelques mois après le point culminant des taux d’intérêt.